Ces nouveaux concepts, omniprésents dans les médias semblent symboliser les dernières grandes tendances du monde du travail.
Ce phénomène a débuté aux USA juste après la crise du Covid-19. Il se poursuit : depuis le début de l’année 2022, près de 20 millions de personnes ont démissionné aux Etats-Unis. En France, on a ainsi enregistré 520 000 démissions au premier trimestre 2022. Un mouvement qui n’avait pas été vu depuis 2008.
La démission silencieuse, ou « quiet quitting » est un phénomène qui désigne le comportement de salariés qui, découragés de leur travail, réduisent progressivement leur engagement et leur implication au sein de l’entreprise mais ne quittent pas formellement leur emploi. Ce phénomène demeure particulièrement délicat à quantifier.
La dégradation de la santé mentale des salariés est la justification la plus saillante du quiet quitting. Selon le baromètre T10 Empreinte Humaine – Opinion Way de juin 2022, 41 % des collaborateurs seraient en état de détresse psychologique. Quatre salariés du privé sur dix ressentent une « dissonance ». Ils seraient ainsi 2,3 millions à se sentir désengagés des projets de leur entreprise.
Le covid a probablement engagé une réflexion de chacun sur son épanouissement au travail, le sens donné au travail et sa place dans sa vie en général. Si le salaire a toujours de l’importance, le bien-être au travail et effectuer un travail qui a du sens sont devenus des priorités.
On le sait, les salariés actuels privilégient fortement leur environnement de travail et les conditions qui l’accompagnent. C’est d’ailleurs pour cela que la QVCT est un enjeu de taille pour toutes les entreprises.
La grande démission peut être un risque pour les entreprises, le meilleur moyen d’y faire face est de l’anticiper !